J'y vais, car je n'aime pas le laisser pleurer et encore moins quand il semble souffrir ou être malheureux. Me voici donc partie dans la spirale infernale des câlins de la nuit. Dis comme ça, ça peut paraître sympa ... le mot câlin fait toujours un petit effet positif .... Erreur graaaaave !!! Je parle également de spirale infernale car le premier câlin calme rassure, certes, mais pour combien de temps ?
Le temps que l'on se rendorme évidemment !
Tout d'un coup j'entends une petite voix :"câlin maman". Plus j'attends pour intervenir, plus elle s'intensifie et devient larmoyante. Je me lève enfin pour rassurer et câliner mon petit lulu.
Après quelques minutes dans les bras et après l'avoir bercé, je peux enfin le recoucher. Tapie dans le noir devant sa porte, j'attends patiemment quelques minutes qu'il s'endorme et surtout qu'il ne me rappelle pas. Je me recouche enfin.
Tout d'un coup j'entends une petite voix :"câlin maman" !!!!
Mais que lui arrive-t-il ?? Cela a duré environ 4 heures d'affilées dont 1 où papa a pris le relais pour essayer de lui faire comprendre que maman devait dormir... il s'est calmé avec difficulté et surtout chagrin.
Quelques heures plus tard c'est le réveil qui sonne. Me voici en mode zombie pour faire le biberon. J'ai rarement été aussi fatiguée, usée et surtout désemparée.
Mission de la journée : recherche sur internet afin de comprendre ce qui lui arrive.
Plusieurs hypothèses s'offrent à moi :
1 - Lulu est en mode jaloux comme un poux et veut maman pour lui tout seul car il sait que son petit frère est dans la chambre de papa maman (pour le moment) la nuit. Et oui une chambre pour 2 enfants c'est pas simple de s'organiser. Déjà qu'il se réveille l'un l'autre dans des chambres séparées alors dans la même chambre je préfère pas y penser.
2 - Il fait des cauchemars. Et oui c'est l'âge, on est en plein dedans. Mais à 2 ans, même s'il parle plutôt bien, à 2 heures du mat, il n'a toujours que 2 ans et ne sait pas exprimer ses peurs.
3 - Enfin il y a également les angoisses. Les causes peuvent être multiples : angoisses de séparation qui sont plus au coucher ou angoisse transmise par ... moi en fait !!! Les enfants sont des éponges.
On a également remarqué que quand il se fait gronder le soir, avant de se coucher ou que je ne passe pas assez de temps avec lui, c'est la nuit de l'horreur !!
Alors on a mis des stratégies en place !
Premièrement, quand on sent qu'il va se contrarier (c'est à dire souvent) on détourne la conversation. On passe à autre chose, on lui propose un autre jeu bref on lui fait oublier ce pour quoi il allait faire une colère. On se découvre des talents de trublions dont on ne soupçonnait pas l'existence. Parfois c'est à filmer tellement on a l'air c**
Deuxièmement, j'essaie de lui consacrer un peu de temps rien qu'avec lui. La durée importe peu, c'est la qualité qui prime. Il ne faut pas que je m'occupe du petit frère quand je suis dans ce moment privilégié avec lui. Je dois lui montrer qu'il est important pour moi et qu'il a toujours sa place. Lui dire ne suffit pas.
Troisièmement, le rassurer justement avec des mots. Même si on a l'impression de se répéter, la mémoire d'un enfant, certes plus efficace que la notre, est également plus sélective. Il faut donc se rabâcher. Même si je ne pense pas que dire à son enfant qu'on l'aime soit une tâche bien compliquée ;)
Cela fait 2 jours que nous avons mis en place ces petites stratégies tellement évidentes que quand on ne dort plus on y pense pas (forcément on pense surtout à son instinct de survie : manger, boire, DORMIIIIIIR). Bref, cela ne fait pas assez longtemps pour vérifier que cela fonctionne mais il semble plus apaisé.
Bon sinon je mettrais ça sur le compte des poussées dentaires :) ça ne vous rappelle rien ? pour son premier enfant, on ne sait pas, alors dès qu'il a mal quelque part, de la fièvre, une selle suspecte, c'est les dents !!!!
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